Par Douby Jean
Depuis quelques temps, la République Dominicaine s’affirme comme étant le nouvel eldorado dans la zone caraïbes tant que des compétitions prennent place dans ce pays. Et voilà que les clubs et sélections haïtiennes fuyant la situation désastreuse du pays se servent malheureusement des terrains de la partie Est de l’île pour recevoir leurs protagonistes. Vérité de la palice.
Si on veut avancer avec une page d’histoire, on se souviendra que les Haïtiens avaient occupé l’île entière pendant plus de 20 ans sous le gouvernement de Jean Pierre Boyer avant que les Dominicains aient réussi à sortir de cette emprise pour prendre leur indépendance en 1844.
Sur le plan sportif notamment en ce qui attrait au football, le pays dirigé actuellement par Luis Abinader n’a pas cessé de gravir les échelons. Que ce soit avec leurs clubs ou encore avec leurs sélections, ils arrivent à donner du fil à retordre aux Haïtiens. Un constat qui montre à quel point que tout va de travers pour les fils de Jean Jacques Dessalines.
En Haïti, le football a connu un véritable break. Les championnats nationaux ne peuvent plus se tenir. Dans un premier temps, c’était la Covid qui était avancée sur la table comme excuse et dans un second temps, l’insécurité qui bat son plein avec la côte du Sud du pays qu’il est difficile de rallier à cause de Martissant.
D’habitude, c’est au stade Sylvio Cator que les Grenadiers recoivent leurs rivaux au même titre que les clubs qui participent aux compétitions de la CONCACAF. Mais, ce n’est plus possible d’acceuillir d’autres nations sur un sol dont ses propres habitants sont obligés de fuir.
Et l’histoire retiendra qu’Haïti reçoit ses matchs en terre voisine. Non seulement on devrait remercier les Dominicains d’avoir pensé à investir dans le sport et on devrait surtout avoir honte. Pauvre Haïti !