Par Christian Bendy Calixte
Exactement dans un mois la sélection haïtienne débutera au stade Sylvio Cator sa campagne éliminatoire du mondial 2022 face à son homologue du Belize, voyons la situation socio-politique de Port-Au-Prince, des questions se posent comme dans quel atmosphère sécuritaire se disputera ce match ?
Après une année sans avoir disputé la moindre rencontre, les Grenadiers retrouveront les terrains avec de nombreuses échéances comme les éliminatoires du mondial 2022 ou celles de la Gold Cup 2021. Toujours sans sélectionneur, Haïti débutera le 25 mars face à Belize à domicile dans un stade Sylvio Cator qui dispose d’une nouvelle pelouse synthétique. Si le nom de Jean Jacques Pierre est fortement cité pour prendre la tête des Grenadiers, jusqu’à présent aucun sang neuf sur l’avancement de ce dossier, même un retour de Marc Collat est annoncé, mais il faut dire aussi, le nom d’un inexpérimenté suisse du nom de Raoul Savoy est également cité, cet homme serait proche du clan du journaliste, écrivain et youtubeur, Romain Molina et aurait été proposé par ce dernier au comité de normalisation de la FHF.
L’aspect sanitaire et l’aspect sécuritaire sont aussi à prendre en charge. Si Haïti est un peu épargnée par un ravage du Coronavirus, ceci n’empêche pas de se poser la question s’il y aura la possibilité de recevoir des spectateurs au stade du fait que la plupart des matchs de football internationaux se jouent de nos jours à huit clos pour éviter une forte propagation du virus. La présence du douzième homme serait un plus pour Nazon et ses coéquipiers même si sur le papier le Belize ne sera pas un adversaire de taille pour les Grenadiers.
L’autre interrogation porte sur l’aspect sécuritaire, la crise socio-politique qui dure plus de 3 ans avec ce gouvernement, ne se trouve pas au terminus et cette année elle semble prendre une tournure sans pareil, entre l’instabilité politique, l’insécurité, les cas de kidnapping et les violentes manifestations, notre pays s’enfonce plus dans l’abime, rien ne dit pas que le jour du match la situation ne sera pas plus critique, ce qui peut pousser les autorités internationales de football à prendre la décision de délocaliser la rencontre, comme a été le cas en octobre 2019 pour le match de la Ligue des Nations face au Costa Rica.
À moins d’un mois de ce match, beaucoup cas de figure peuvent se présenter, plusieurs décisions seront prises, il ne reste qu’à suivre et attendre le Jour-J.