Par Childo Geffrard
S’apprêtant à prendre part à sa Coupe caribéenne des nations qui débutera le 22 juin au Stade Pierre Aliker, la Martinique, compte tenu de son cadre statutaire (non-membre de la FIFA), vient de faire appel à neuf (9) joueurs venus de partout mais surtout de l’hexagone, de façon à avoir une équipe compétitive.
Le règlement de la CONCACAF autorise les sélections de Guyane, Guadeloupe et Martinique à convoquer des joueurs n’ayant plus endossé le maillot de l’équipe de France depuis au moins cinq (5) ans. La FFF et la ligue nationale des clubs professionnels ne sont pas opposées à cette décision mais, ne sont pas catégoriquement obligées à libérer les joueurs d’origine martiniquaise.
Les Matinimo se sont renforcés de 9 éléments pour la phase finale de la Coupe de la caraïbe. Des joueurs du Championnat de France Amateur (CFA) comme Antoine Jean-Baptiste (Chasselay), Dominique Pandor (CA Bastia), Anthony Angély (Poitiers) et des professionnels évoluant dans d’autres pays. Jean-Sylvain Babin (Gijon Espagne), Steeven Langil (Bévéren Belgique), Johan Audel (Beitar Jérusalem) Israel et Jordy Delem (Seattle USA).
Si les footballeurs cités ci-dessus vont bel et bien être là, d’autres n’ont pas été libérés par leur club respectif. Lens, le club de Ligue 2, n’a pas donné d’autorisations à Kenny Lala et Kévin Fortuné, pourtant en vacances dans leur île pendant cette compétition. Guingamp, le club de Ligue 1 et Troyes club promu en Ligue 1, ont également refusé de laisser partir Jimmy Briand et Christophe Hérelle. Refus également pour William Vainqueur de l’Olympique de Marseille. Brest (Ligue 2) a mis un véto pour Johan Hartock et Bruno Grougi. Pas de participation pour l’un des frères Marveaux évoluant à Montpellier. Le club finlandais de Turqu a refusé de libérer le polyvalent Julien Faubert sous prétexte qu’il joue les premiers rôles en championnat.
À noter, la Coupe caribéenne se déroulera à la Martinique entre les 22 et 25 de ce mois avec 3 autres nations: Curaçao, Guyane Française et la Jamaïque. Avec ce renfort, le pays hôte semble vouloir s’offrir le quatrième titre régional de son histoire après ceux de 1983, 1985 et 1993.