Moins d’un an après son arrivée, l’attaquant français Nicolas Anelka est sur le point de quitter la Chine, renonçant au pont d’or offert par son club de Shanghai Shenhua, pour retrouver, selon la presse locale, les terrains anglais.
Recruté en décembre 2011 et arrivé en février 2012, Nicolas Anelka voit son avenir en Chine s’inscrire en pointillés.
“La discussion est engagée entre le club et lui-même, a déclaré à l’AFP, Ma Yue, un porte-parole du Shanghai Shenhua. Je ne connais pas les détails de la discussion, mais pour l’instant rien n’est fait.”
Selon le portail d’information Sina.com, Anelka serait prêt à renoncer à son salaire de l’an prochain, d’un montant de 7 millions de dollars, si Shenhua le laisse libre de rejoindre un nouveau club sans indemnité de transfert.
L’attaquant de 33 ans, arrivé de Chelsea, pourrait retourner en Angleterre pour y rejoindre le club de 1re division des Queens Park Rangers, selon la presse chinoise.
Anelka, qui compte 69 sélections en équipe de France, avait fait une arrivée remarquée, devenant la principale tête d’affiche du Championnat chinois. Il avait été rejoint quelques mois plus tard par son ancien comparse de Chelsea, Didier Drogba.
Les anciens Blues étaient devenus les visages les plus connus et le symbole du renouveau souhaité du Championnat chinois, miné par les scandales de corruption mais dont la puissance financière ne cesse de croître.
Malgré les nombreux espoirs portés par Shanghai Shenhua, l’enfant terrible du football français n’a jamais convaincu en Chine, son équipe achevant la saison à une modeste 9e place au classement.
Tout au long de l’année 2012, Nicolas Anelka a semblé peiner à trouver sa place au Shenhua, débutant comme joueur avant d’être nommé entraîneur-joueur aux côtés de Jean Tigana, puis redevenant simple joueur.
L’ancien international français, passé notamment par le Paris SG, Arsenal, le Real Madrid, Liverpool, Manchester City et Chelsea, n’a marqué que trois buts cette saison.
Son avenir à Shanghai, ainsi que celui de Drogba, avait semblé en sursis fin août alors qu’une querelle entre le principal financier du club chinois Zhu Jun et son conseil d’administration menaçait le versement des salaires.
Le milliardaire, président et mécène de Shanghai Shenhua, avait exigé de ses partenaires au sein du club d’honorer leurs engagements en lui octroyant la majorité de contrôle, sous peine de revoir à la baisse sa contribution.
Avec un salaire hebdomadaire avoisinant les 240.000 euros et un rendement en deçà des objectifs, Anelka pourrait être libéré par le club de Shanghai qui trouverait aussi l’occasion d’alléger sa masse salariale et permettre de régler les salaires impayés de certains de ses joueurs.
AFP