Foot: Pour Donald Guerrier, avoir seulement le passeport haïtien est un gros désavantage !

Par Christian Bendy Calixte

En intervenant en direct sur la Page Facebook de Haiti-Tempo mercredi soir, l’international haïtien Wilde-Donald Guerrier a eu l’occasion d’élucider quelques points avec ses fans. Nombreux sont ceux qui l’interrogeaient sur divers sujets comme des rumeurs antérieures qui l’envoyaient dans plusieurs clubs du haut niveau.

Le natif de Port-à-Piment a affirmé que le fait d’avoir seulement en main un passeport haïtien peut constituer une barrière et même causer la perte de grandes opportunités de signer à l’étranger.

 “Après un match amical de présaison avec Wisla Cracovie contre Wolfsburg où j’avais marqué un but et joué un bon match, des dirigeants du club allemand ont contacté mon club. Mais avec la détention seulement du passeport haïtien, j’étais parti avec un désavantage. Pour pouvoir signer pour la première fois en Azerbaïdjan, pour moi c’était très difficile pour cette raison que je viens de citer. La question de passeport ne m’a pas facilité la tâche, et ce sont les dirigeants azerbaïdjanais qui ont dû appeler le président du pays qui allait effectuer des manœuvres pour que je puisse signer.”

Être détenteur du passeport haïtien seulement, peut bloquer l’accès à un jeune qui joue en Haïti et qui espère décrocher des contrats à l’étranger comme en Europe. Le gaucher de 31 ans a aussi profité de son intervention pour lancer un appel aux dirigeants haïtiens de doter tous footballeurs locaux convoqués en sélection nationale d’un passeport diplomatique qui leur ouvrira les portes des grosses écuries étrangères.

“J’exhorte nos dirigeants à permettre aux joueurs convoqués en équipe nationale d’avoir en main un passeport diplomatique qui leur facilitera la tâche à l’étranger.”

Serait-il un problème administratif, le fait de n’avoir depuis un certain temps aucun joueur évoluant dans le haut niveau comme Jean-Jacques Pierre, Jeff Louis en Ligue 1 pour ne citer qu’eux ? La notion de nationalité ou le niveau réel de ceux qui sont partis à l’étranger, tournent-ils à leur désavantage ?