Pisté par le Real Santa Cruz, Jamesley Daniel devrait se rendre en Bolivie pour parapher un contrat avec l’équipe en question. Dans un entretien accordé à Haïti Tempo, il est revenu sur ce qui lui empêche de réaliser ce voyage.
HT : Pouviez vous nous décrire votre saison 2021 ?
JD : Tout marchait à la perfection. J’avais les commandes du classement des buteurs. La tendance a inversé à la fin de la saison. À cause d’une blessure j’ai fini par perdre mes repères.
Je n’ai pas pu aider à un moment où on avait vraiment besoin de moi sur le front de l’attaque.
HT: Comment aviez vous vécu cette période de convalescence ?
JD : C’était une très mauvaise passe car j’ai dû passer deux mois à l’écart des terrains. Par contre, j’ai mis ma confiance en Dieu et ma reprise s’est effectuée en un laps.
HT : Quelque chose qui vous a marqué le plus cette saison ?
JD : C’était un record qu’avait établi mon équipe. On a enchaîné 19 matchs sans défaite.
HT : Depuis vos débuts dans le championnat dominicain jusqu’à cette présente minute, Jamesley Daniel a-t-il progressé ?
JD : Pour répondre cette question, je peux dire que j’arrive à cerner beaucoup plus cette discipline sportive et je prends du gallon chaque année.
HT: Selon des rumeurs, vous devriez déposer vos valises en Bolivie. Vous confirmez ?
Jamesley Daniel : Évidemment. Je devrais rejoindre l’équipe du Real Santa Cruz la semaine dernière puisque je n’ai pas de visa, je ne peux pas me rendre en Bolivie. Trois joueurs ont reçu cet offre, moi et deux Dominicains. Eux, ils sont déjà en Amérique du Sud.
Le club en question m’a accordé une semaine afin de régler cette affaire. Et jusqu’au moment présent, je n’ai aucun support pour finalement avoir ce visa.
HT : Comment comptez vous y remédier à cette situation ?
JD : Si j’avais le support de la Fédération Haïtienne de Football, cette affaire serait vite réglée. Vous vous imaginez ? Le club m’a envoyé une invitation, les détails du contrat et a acheté les billets. Ces dirigeants ont presque tout fait. Finalement, ils m’ont fait savoir qu’ils m’appelleront dans un intervalle de 22 à 28 jours pour savoir quand est ce que je peux passer récupérer mon visa. Pour un professionnel de mon calibre, ce n’est tout simplement pas possible. Quand j’ai fait part au coach de ce qui m’empêche de fouler le territoire bolivien, il n’a pas voulu me croire.
Cette semaine, le Secrétaire Général de la Fédération Haïtienne de Football m’a dit qu’il allait faire de son mieux pour m’aider à décrocher ce contrat.
HT : Quel serait votre dernier mot ?
JD : Luttons ensemble pour la reprise du championnat national dans le pays, toutes les couches en ont soif.
(Propos recueillis par Douby Jean pour Haïti Tempo)