Dans un match très attendu, et très décisif pour la suite du groupe E, l’Allemagne et l’Espagne se sont quittés dos à dos sur un nul 1-1. Un match très disputé, avec une très bonne intensité.
On a voulu du spectale et les deux équipes n’ont pas déçu. La première période a vu l’Espagne dominer les 15 premières minutes face à une équipe allemande solide, plus attentiste, qui malgré sa prudence, a concédé la première occasion franche du match à la 7e minute.
Bien servi par Asensio, Dani Olmo enroule une superbe fappe du droit à l’entrée de la surface, déviée par Manuel Neuer sur la barre transversale avant de filer en corner. Après le premier quart d’heure on a eu un match plus équilibré, car même si la Roja gardait le ballon, les deux équipes se partageaient les rares occasions de but.
Ferran Torres avait l’ouverture du score dans ses pieds par deux fois, d’abord à la 33e minute, mais il a vu sa frappe du gauche passée au-dessus de la barre, ensuite 3 minutes plus tard c’est Jamal Musiala qui s’est jeté à ses pieds pour détourner son tir en corner.
À la 40e minute, Rüdiger a trouvé le chemin des filets de la tête, suite à coup franc botté pa Kimmich de la droite vers la gauche, mais le but est annulé pour hors-jeu. Cette occasion était synonyme d’un regain de confiance des hommes de Hansi Flick. Toutefois, les deux équipes sont rentrées au vestiaire sur ce score nul et vierge.
Les Allemands ont débuté le second acte avec un pressing haut qui pouvait porter ses fruits à la 56e minute. Suite à une mauvaise relance d’Unai Simon, Kimmich a frappé du plat du pied droit, mais le portier espagnol s’est racheté et a repoussé le ballon.
Entré en jeu à la place de Ferran Tores, Alvaro Morata a ouvert le score pour l’Espagne à la réception d’un centre de Jordi Alba, deux minutes après l’heure de jeu. Ce but a un peu secoué les la nation quatre fois championne du monde puisque la défaite compliquerait leur chance de qualification.
L’Allemagne s’est réveillée, le sélectionneur a fait des changements et des ajustements avec notamment les montées de Sané à la place de Gundogan, Füllkrug à la place de Müller et Klostermann à la place de Kehrer. Les nouveaux venus ont apporté plus d’allant offensif et à la 83e, Füllkrug bien servi par Musiala, égalise et redonne à l’Allemagne son destin pour le dernier match.
Le match s’est soldé sur ce nul, avec quelques regrets des deux côtés car la victoire pouvait basculer dans un sens comme dans l’autre. Fidèle à son jeu de possession, l’Espagne a encore une fois montré de très belles choses et annonce la couleur pour la suite.