Gold Cup: Comment les Grenadiers peuvent relever la tête !

Battue par les Saoudiens (0-1) dimanche dernier, l’équipe haïtienne doit s’imposer ce jeudi, pour espérer se qualifier de ce groupe. Le sélectionneur Sébastien Migné dispose de quelques leviers pour redresser la situation.

Après la prestation quelconque des Grenadiers lors de la première journée, Sébastien Migné doit trouver les ressorts humains et tactiques pour relancer ses troupes et renverser une situation qui semble très compromise. C’est déjà un impératif de prendre le dessus sur Trinidad ce jeudi à Houston, puis les USA dimanche prochain à Arlington pour se qualifier du groupe, en fonction des scénarios.

Rappelons que le Onze national alignait 11 matchs dont 10 victoires avant de baisser pavillon contre Curaçao au début du mois de juin. Certains observateurs voyaient ces résultats de mauvais œil. Des prestations insipides qui s’enchaînaient depuis plusieurs mois. La rencontre face aux Curaciens a de sérieuses conséquences: un revers qui a affecté le groupe en prélude de la Gold Cup. La compétition a débuté avec un faux pas face à la sélection saoudienne, pourtant Danley Jean-Jacques et ses coéquipiers ont été largement dominateurs.

En ballotage défavorable, la sélection haïtienne a besoin de retrouver ses marques. Sébastien Migné doit chercher à remobiliser ses joueurs, en arrachant le match contre Trinidad ce jeudi, ce qui serait une victoire fondatrice pour la suite de la compétition. Pour ce faire, beaucoup d’aménagements sont possibles. La composition d’équipe avec des joueurs compatibles au plan de jeu. Dans l’entre-jeu, le trio Attys-Leverton-Danley n’a pas vraiment pesé. En attaque, si Duckens Nazon et Frantzdy Pierrot paraissent incontournables, mais rien ne dit que l’un des deux sera présent au coup d’envoi face aux Trinidadiens.

Duckens Nazon, souvent décalé sur l’aile gauche, a été trop timoré. Loin d’être l’arme fatale qu’il était dans les années précédentes. Cette équipe haïtienne souffre d’un manque évident de créativité, d’efficacité, un mal récurrent que le sélectionneur devra balayer. Le secteur offensif reste un vrai chantier et son rendement sera l’un des principaux enjeux de la rencontre de jeudi, puisqu’il faudra s’imposer face à un adversaire agressif et assoiffé de succès.