Par Douby Jean
Depuis quelques semaines, l’île d’Haïti vit un joli épisode qui a comme toile la rivière massacre. N’empêche que ce chapitre a des rétombées sur nos sélections qui acceuillent régulièrement leurs adversaires sur le territoire dominicain. Avec cet désaccord existant entre les deux parties de l’île, comment la FHF et le MJSAC vont-ils remédier à cette situation ?
Depuis que l’insécurité a gravi les échelons en Haïti, nos équipes nationales ne peuvent plus acceuillir ses protagonistes au stade Sylvio Cator. Plus près de nous, soit en 2019, les autorités ont demandé au chef de Gang Arnel Joseph de faire un trève afin qu’on puisse recevoir l’équipe Cubaine dans la Ligue des Nations. Au lieu de freiner cette vague d’insécurité, l’état haïtien ne faisait que la contourner. 4 ans plus tard, c’est encore pire.
C’est ainsi que plusieurs sujets peuvent revenir sur la table de discussion : l’histoire des 25 stades, la décentralisation, les infrastructures sportives. Avec l’administration Martelly-Lamothe qui avait à sa disposition les fonds Pétro Caribe, le pays a raté une occasion en or d’avoir un ou des stade(s) de standard international. Quand à l’aspect de décentralisation, on résume presque tout à Port-au-Prince et le reste du pays ne détient pas les terrains adéquats pour les rendez-vous internationaux. D’où encore l’irresponsabilité de nos dirigeants.
Comme solution, Haïti versait de l’argent à la République Dominicaine pour pourvoir y disputer ses rencontres. Que ce soit au niveau des clubs et nos diverses sélections. Une situation qualifiée de honteuse par certains. Et voilà que durant ce mois de septembre, Haïtiens et Dominicains ne se trouvent plus sur la même longueur d’onde avec la construction d’un canal à la rivière massacre. Le président dominicain Luis Abinader a décidé de fermer ses frontières avec Haïti.
Toutefois, l’équipe féminine avait rendez-vous avec le Costa Rica. Un match qui s’est déroulé récemment en terre voisine. Une décision difficile à avaler par les supporters haïtiens qui avancent que cette partie pouvait être délogée. Un avis que les responsables de la FHF ne partagent pas visiblement.
Toutefois, la question des infrastructures sportives en Haïti revient au centre des débats. Il reste à savoir si on va encore louper cette belle opportunité.