Par Douby Jean
La question revient fort souvent sur les tables de discussion, quand est ce que le football va-t-il reprendre ses droits dans le pays ? À défaut de trouver une réponse concrète, cette inquiétude risque de perdurer le plus longtemps que possible.
Les jours défilent et se ressemblent dans le ciel du football haïtien. Barré par la Covid au début, tout s’est finalement volatilisé avec la montée en puissance de l’insécurité. Là ou le kidnapping et les troubles socio-politiques règnent, les ballons restent dans les sacs.
De weekend en weekend, on parlait sans cesse des résultats enregistrés soit dans l’élite nationale soit en deuxième division. On parlait du derby capois, saintmarcois, cayen et que dire de celui qui opposait le Racing CH au Violette AC où les couleurs blanc, bleu et jaune embelissaient le stade Sylvio Cator. Les yeux étaient aussi rivés sur le classement pour savoir les potentielles équipes qui pouvaient décrocher une place pour les playoffs.
Que dire des rendez-vous de nos diverses sélections au stade Sylvio Cator. Hélas ! Ce chapitre s’est fermé depuis un certains temps. La possibilité de voir Pierrot, Corventina, Nazon, Nérilia sous notre sol avec la balle dans leurs pieds est mince. Entre temps, c’est en République Dominicaine que nos équipes nationales reçoivent leurs protagonistes.
On a tous soif des moments où les joueurs nous font rêver avec les dribbles, les buts, les discussions sur les performances des joueurs en sélection, du rendez-vous dominicale aux abords des terrains des villes de provinces.
À cette phase, que dire ? que faire ? Se tankou yon syèk ki bout.