Par Douby Jean
Pour cette année, la sélection haïtienne a dessiné un très beau tableau avec de nouvelles et belles couches, des coeurs ont été ravivés. Auteure d’un parcours exceptionnel à la Gold Cup, tout portait à croire qu’elle luttera du bec et des ongles pour conserver sa place dans la Ligue A de la Ligue des Nations de la CONCACAF. Cependant, de mauvaises eaux ont coulé sous les ponts avec 1 point récolté sur 6 possibles contre Curaçao et ça ne peut provoquer qu’un sentiment de regret.
Bien avant que ne débutait ce nouveau chapitre, il était clair que pour qu’une équipe puisse conserver sa place dans la Ligue A, celle-ci devrait décrocher l’une des deux premières places de son groupe ce qui lui permettrait également d’obtenir son attestation pour la Gold Cup 2021 mais aussi pour le final four. Dans le cas contraire, la rélégation en Ligue B serait son sort. C’etait ça les conditions.
Pour son entrée en manière, Haïti avait affronté le Curaçao à deux reprises. En déplacement, le résultat n’a pas été positif vu que Curaçao a réalisé un service minimum (1-0). Pour le match retour prévu au stade Sylvio Cator, un parfum de revanche se faisait ressentir dans les parrages. Touchés phsychologiquement à cause de la mort de l’un des leurs, les joueurs ont voulu tout donner pour Jarzinho Saul Emmanuel Pieter. Sur le terrain, les Curaciens étaient nettement supérieurs aux Grenadiers. N’était-ce pas un lot d’actions gachées, ils auraient pu faire mieux qu’un nul (1-1).
Ces deux matchs ont rendu la tâche plus compliquée à la bande de Marc Collat. Avec un point engrangé en deux prestations, le plus dur restait à faire face au Costa Rica. Ayant à sa disposition des acteurs en jambes, Collat comme d’habitude, a aligné un nouvel onze de départ. Ceci ne rentre pas vraiment dans les habitudes des haïtiens dominer ainsi un rival comme le Costa Rica. Du début jusqu’à la fin, les bleu et rouge avaient le cuir, faisaient circuler la balle de gauche à droite et les actions dangereuses étaient si nombreuses et ayant fait face à un Keylor Navas sur ses gardes, les partenaires de Frantzdy Pierrot regretteront de ne pas avoir pris le meilleur au détriment du Costa Rica et également d’avoir été mauvais contre Curaçao.
Il est certain qu’entre ce qu’on avait à faire et ce qu’on a fait, il y a toujours des traces indélébiles et le passé restera telle qu’il est. De fait, le regret fera surface surtout quand on a mal négocié les affaires et qu’on reconnaît qu’on avait les moyens adéquats pour mieux gérer les choses.
Cependant tout n’est pas encore perdu, il reste une lueur d’espoir pour les Grenadiers s’ils parviendront à battre le Costa Rica chez lui en novembre prochain conjuguant à double victoire de ce dernier aux dépens de Curaçao ou l’inverse car avec ce cas ce cas de figure, Duckens Nazon et co prendront la 2e place du groupe.